Bénévole du mois de Novembre

Publié le 26/11/2018

Pour ce mois de Novembre, retrouvez l’interview de Frédéric Coquemont, bénévole au club de St Germain le Fouilloux.

Peux tu te présenter.

J’ai 42 ans, marié et papa de 3 enfants (2 garçons et 1 fille) qui jouent tous au foot…
Je suis conseiller auprès d’agriculteurs et nous habitons St Germain le Fouilloux depuis 2006.
Natif de Saint Pierre des Landes, j’y ai fait toute ma carrière footballistique en tant que joueur et dirigeant d’équipe de jeunes, j’ai poursuivi cette passion à S Germain le Fouilloux depuis 2008.

Quels sont tes différents rôles au sein du club ?

Aujourd’hui je suis éducateur bénévole auprès de notre école de foot, j’ai en charge les U6/U7 ainsi qu’une équipe féminine en U8/U9. J’entraîne également l’équipe première séniors.

Peux-tu nous dire quelques mots sur ton club ?

Notre club de St Germain est en plein développement avec aujourd’hui 165 licenciés principalement germinois (dans un village de 1 200 habitants).
Nous avons aujourd’hui 60 séniors soit 3 équipes séniors (D2 et 2 équipes en D4) et 1 équipe foot loisirs. L’équipe première est composée de jeunes d’une vingtaine d’années issus de l’école de foot.
De plus nous sommes en entente avec La Baconnière et Andouillé pour nos équipes U15 et U18 (2 équipes dans chaque catégorie) et notre école de foot est composée d’une équipe U13, 1 équipe U11, 15 U9, 15 U7 et 9 filles.
Tout cela encadré par une équipe de bénévoles solidaires et très jeunes. Une partie des séniors encadrent d’ailleurs les « petits » le samedi, ce qui permet un lien très fort dans le club.
Récemment, notre école de foot a été labellisé ce qui récompense ainsi nos efforts de structuration et l’engagement récent des bénévoles dans un cursus de formation.

Que représente pour toi le football en Mayenne ? Et comment vois-tu son évolution ?

Le foot est un vecteur important dans la vie associative d’un village, je suis d’ailleurs très préoccupé par la mort de nos petits clubs.
L’évolution de la démographie et l’attitude des joueurs de plus en plus consommateurs doit inciter les clubs à s’adapter.
Même dans nos petits villages, avec un minimum de bonne volonté, d’organisation et surtout un objectif commun de faire « bouger » le club de la commune, nous pouvons proposer à nos enfants de jouer au football avec un encadrement de bonne qualité.
Le développement du football féminin passe aussi par ces principes mais aussi par une pédagogie auprès des parents afin qu’ils comprennent que le foot n’est pas seulement un sport de mecs !!!

Un petit mot pour conclure.

Je souhaite plein de belles choses à nos « petits clubs », même si ce n’est pas forcément simple toutes les semaines face à toutes les réglementations que la Ligue nous impose, les frais qui explosent et des attitudes de parents ou joueurs qui changent.
J’invite tous les grands responsables de notre Ligue à venir partager un dimanche après midi sur nos terrains et rencontrer ces bénévoles qui font vivre le foot dans nos campagnes chaque week-end.

Par Kévin GENISSEL

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