Pour ce mois d’Avril 2019, retrouvez l’interview de Philippe Le Ny, bénévole de l’US St Berthevin.
Pouvez-vous vous présenter :
Je m’appelle Philippe Le Ny, bientôt 60 ans et passionné de foot depuis toujours.
Je suis marié et père de 3 enfants, d’origine morbihannaise où j’ai joué jusqu’à 28 ans.
Je suis arrivé en Mayenne pour raisons professionnelles en 1988 où j’ai intégré l’US Changé en tant que joueur pendant 10 ans puis Saint-Berthevin où j’habite, en tant que joueur vétéran puis dirigeant depuis déjà 20 ans.
Je travaille chez Lactalis à Laval en tant que contrôleur de gestion.
Quelles sont vos fonctions au sein de l’US St Berthevin et du club de Lactalis ?
A St-Berthevin, après avoir coaché l’équipe vétérans pendant 7 ans suite à une problème de genou il y a 9 ans,
je suis devenu dirigeant du club. Je voulais rester au contact des joueurs et c’est pour cela que je me suis investi dans l’arbitrage au centre en tant que bénévole auprès des vétérans. Je l’ai aussi régulièrement fait en seniors District D3 et D4, où le manque d’arbitre fait que je suis souvent sollicité. Je crois que cela est devenu une passion et çà se passe très bien.
Par ailleurs , je participe comme tous les bénévoles du club aux différentes manifestations et en particulier à notre tournoi annuel vétérans en salle.
Chez Lactalis, j’ai bien sûr joué en corpo. Je suis depuis 7 ou 8 ans, trésorier de notre association Sports et Loisirs qui concerne tous les salariés de Laval avec 5 sections existantes (Cross, Tennis, Golf, Chorale, Foot) et je suis par ailleurs responsable de la section foot corpo.
Je suis également arbitre corpo au sein du FLAIE, sous l’égide du président Christophe Guesné.
Pouvez-vous nous dire quelques mots sur vos clubs ?
L’USSB est un club où il y existe une excellente ambiance avec une équipe dirigeante soudée autour des 2 co-présidents Etienne Jouvin et Joel Derenne.
Cette année est très compliquée pour les seniors A qui souffrent en R2… Mais je suis persuadé que le club se donnera les moyens de rebondir l’année prochaine en R3.
Les infrastructures sont excellentes et cela permet à toutes les équipes de jeunes (des U7 aux U17), aux 4 équipes seniors, sans oublier les vétérans et l’équipe feminine, d’assouvir leur passion dans d’excellentes conditions.
Chez Lactalis , nous avons 3 équipes seniors (soit environ 40 licenciés) qui jouent sur les terrains de Laval Agglo d’avril à juin. Pour y avoir joué de nombreuses années, je sais que le sport corpo permet de rencontrer et d’échanger avec des salariés de tous les secteurs de l’entreprise, de manière très positive et très enrichissante.
Comment voyez-vous l’évolution du Football en Mayenne ?
J’espère que les 2 coupes du monde 2018 et 2019 permettront de booster les effectifs hommes et femmes en Mayenne et ailleurs.
En outre, si la fusion des 2 Ligues a permis de découvrir d’autres équipes et un renouvellement positif des championnats, cela a également permis de mettre en évidence, au dire de dirigeants ou d’entraineurs, un certain retard à plusieurs niveaux. Principalement au niveau des infrastructures mais cela a également généré des déplacements un peu compliqué à gérer.
Par ailleurs, une autre petite réserve : la difficulté de trouver de nouveaux bénévoles et la baisse régulière du nombre d’arbitres.
Mais je ne vois aucune raison majeure de se montrer trop pessimiste car la Mayenne reste une vraie terre de foot.
Que représente le football en Mayenne pour vous ?
Département rural, le foot représente toujours un lien social évident en Mayenne. Même si aujourd’hui tous les sports sont accessibles (en tout cas dans les villes), cela reste une activité de base et populaire qu’il faut soutenir. Le District le fait très bien au sein des différentes manifestations, en particulier auprès des jeunes.
Pour moi, le football en Mayenne m’a permis d’assouvir ma passion et faire de nombreuses rencontres.
Un petit mot pour conclure…
Supporter abonné et passionné depuis 30 ans du Stade Lavallois, vecteur essentiel du football Mayennais, je souhaite de tout cœur que le club atteigne ses objectifs de montée en Ligue 2. J’espère que les supporters mayennais viendront soutenir leur équipe lors de cette fin de saison.
J’espère que ce sera bien le cas car sinon je vais encore me faire « charrier » par mes collègues Lactalis.
